Droit de conduire et maladie : ce qui a changé le 3 avril
Le droit de conduire vient de se durcir. Le 3 avril dernier, les règles régissant le droit de conduire a évolué pour les personnes atteintes de certaines pathologies ou souffrant de handicap. Quelles sont ces nouvelles restrictions ? Êtes-vous concerné ?
Insuffisance cardiaque et mauvaise audition
Depuis le 3 avril 2022, de nouvelles restrictions sur le droit à conduite concerne les pathologies suivantes :
- l’épilepsie
- les problèmes de vision importants
- les troubles auditifs profonds
- les troubles cognitifs
- les pathologies cardiaques les plus lourdes
Conduite et maladie d’Alzheimer
Selon ce nouvel arrêté, toute personne souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de tout autre trouble cognitif, doit cesser de conduire. La conduite s’arrête aux premiers signes d’un déclin cognitif.
Êtes-vous diabétique ?
En revanche, la loi a évolué vers moins de contrainte pour les personnes diabétiques. En effet, une personne atteinte de diabète, dont le traitement ne présente pas de risque d’hypoglycémie, n’est plus soumise à un contrôle médical. Une règle qui s’applique pour la conduite des véhicules légers.
Et si vous continuez à conduire malgré tout ?
L’arrêté paru dans le journal officiel stipule qu’une personne ne peut ignorer qu’elle n’est pas en état de conduire du fait de sa pathologie, de son traitement médical, de sa consommation de substances psychoactives ou de son état de fatigue. D’ailleurs, si vous vous savez atteint d’une pathologie invalidante, vous devez consulter un médecin agréé, en passant par votre médecin traitant. C’est le médecin agréé qui «donne un avis d’incompatibilité temporaire ou définitive ou de compatibilité avec ou sans condition».