Covid-19 : tous les masques FFP2 ne se valent pas
Les masques FFP2 à pli vertical et attaches derrière les oreilles ne protègent pas suffisamment, selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). Ils sont déconseillés.
Le masque n’est plus obligatoire dans les lieux publics, y compris les avions et les transports en commun. Et malgré l’appel à la responsabilité, peu ont conservé l’habitude ou le réflexe d’en mettre un dans les lieux fermés et fréquentés comme le métro ou les trains. Pour se prémunir du Covid-19, les personnes fragiles ne peuvent plus compter que sur elles-mêmes. Elles ont donc tout intérêt à laisser tomber le masque chirurgical, qui ne protège que si tout le monde se plie à la contrainte, et à porter un masque de protection individuelle, plus couvrant, à savoir un FFP2.
Attention cependant, il en existe plusieurs sortes (voir photos ci-dessous), et d’après des tests réalisés par l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), tous ne se valent pas. Surprise, le modèle le plus courant dans le commerce, à pli vertical central et élastiques derrière les oreilles, parfois aussi appelé KN 95, est le moins fiable… En cause, sa structure, qui s’adapte mal au visage, quelle que soit la forme de ce dernier. Il n’est pas suffisamment étanche et laisse passer des fuites. En clair, il ne protège pas correctement la personne qui le porte. Les autorités britanniques ont fait il y a quelques mois un constat similaire. Logiquement, l’INRS déconseille son utilisation, et incite à faire son choix parmi d’autres versions de FFP2 : « bec de canard », « coquille » ou à plis avec façade horizontale, et quoi qu’il en soit, avec attaches derrière la tête, garantie d’une bonne tenue du dispositif. Les mesures montrent qu’ils ne protègent pas de façon égale selon la forme du visage, mais chaque physionomie trouvera chaussure à son pied parmi ces trois possibilités.
Les masques FFP2 coûtent plus cher certes que les masques chirurgicaux. Toutefois, comme nous l’avons prouvé par des tests en laboratoire, ils peuvent passer en machine sans perdre leur efficacité de filtration.