Hausse du coût de l’énergie : jusqu’à 600 euros d’aide d’Action logement pour les locataires en HLM
Vous êtes locataire d’un logement social et vous rencontrez des difficultés financières liées à la hausse du coût de l’énergie ? Vous pouvez bénéficier d’une aide financière d’Action logement, d’un montant maximum de 600 euros. Le dispositif sera en service à partir du 12 décembre 2022.
Le bouclier tarifaire est étendu aux logements collectifs, mais la hausse du prix de l’énergie peut rester importante. Action logement (collecteur du 1% Logement) propose une aide pouvant atteindre 600 € aux locataires d’un logement social (HLM) en difficultés financières générées par l’augmentation du coût de l’énergie.
Pour pouvoir bénéficier de cette aide, vous devez :
- être locataire, salarié ou non salarié, d’un logement social ;
- avoir une augmentation de charges supérieure à 100 € par mois ou faire face à une régularisation de charges supérieure à 1 000 € sur les 12 derniers mois ;
- disposer d’un reste à vivre inférieur à 15 € par personne et par jour, en raison de ce surcoût de charges.
Si vous êtes dans cette situation, vous devez contacter votre bailleur social. C’est lui qui constituera le dossier sur un outil en ligne dédié (Soli’Aide) mis en place par l’association Soli’AL qui gère cette aide financière. Ce service sera opérationnel dès le 12 décembre 2022.
Financée par un Fonds énergie mis en place par Action Logement, cette aide pourrait être accordée à 75 000 ménages locataires d’un logement social.
Ce dispositif est complémentaire du chèque énergie, et de l’aide exceptionnelle de 100 à 200 € qui sera versée à partir de décembre 2022, en fonction des revenus du foyer.
À savoir : Le chèque énergie peut aussi être attribué aux locataires d’un logement social, à condition qu’il soit soumis à la taxe d’habitation (même si l’occupant en est exonéré). Ce chèque peut alors être utilisé pour le paiement du loyer et des charges.
Le gestionnaire d’un logement social non soumis à la taxe d’habitation peut le demander pour ses occupants, afin d’en déduire ensuite le montant forfaitaire (192 € par logement et par an) de leurs charges.